Ces villes qui aiment leurs piétons : Marche-en-Famenne
Ce mardi 4 juin, les Conseillers en Mobilité (CEM) des communes wallonnes se retrouvent à Marche-en-Famenne pour (re)découvrir sur le terrain les aménagements...
Ce diagnostic détaille la marchabilité des espaces publics (leur capacité à accueillir les piétons) et la desserte piétonne (le territoire réellement accessible à pied) d’un pôle générateur de déplacements (service, commerce, école, etc.) dans un rayon prédéfini (800 mètres, soit environ 10 minutes de marche). Sont ensuite proposées des pistes stratégiques de réaménagement de la zone en faveur des piétons, et plus largement en faveur de la mobilité active.
Il s’agit du diagnostic le plus complet que propose Tous à Pied puisqu’il regroupe les diagnostics de marchabilité et de desserte et suggère aussi de réaliser des marches exploratoires.
Le diagnostic, ses conclusions, ainsi que les pistes d’amélioration rendent l’outil utile à plusieurs point de vue. Il s’agit d’un outil :
Par ailleurs, il peut alimenter des documents d’urbanisme officiels comme les Plans Communaux de Mobilité (PCM), Plan Inter-Communaux de Mobilité (PICM), Plan Urbain de Mobilité (PUM), mais aussi les Plan Communaux de Développement Rural (PCDR).
Le projet APié s’adresse aux communes ou groupements de communes désireux de développer une mobilité plus durable sur leur territoire en favorisant les déplacements à pied. Le diagnostic permet d’objectiver la mobilité des piétons sur votre territoire en fournissant des données souvent inexistantes à ce sujet, et d’alimenter des réflexions plus larges en matière de mobilité.
Le projet dure environ trois mois.
Quatre grandes étapes sont nécessaires, au cours desquelles un travail de cartographie et de rédaction est effectué :
Afin d’avoir une meilleure approche de terrain, il peut être intéressant de faire appel aux citoyens. Nous proposons ainsi de réaliser une ou plusieurs marches exploratoires dans le périmètre d’analyse dans le but de recueillir l’avis des participants sur l’hospitalité des espaces publics aux piétons et entendre leurs besoins et attentes. Dans ce cas, une sortie de terrain animée par Tous à Pied serait organisée.
Tél: +32.81.390.711 / remy.huon@tousapied.be
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Étape 1 : Vous rendre au service urbanisme de votre commune pour consulter l’atlas des voiries vicinales et vérifier si le chemin ou le sentier y est inscrit.
Étape 2 : Si c’est le cas, vérifier s’il n’a pas fait l’objet d’un déplacement ou d’une suppression officielle. En cas de doute, vous pouvez aussi vous rendre au Service Technique Provincial pour affiner les recherches. Si ce n’est pas le cas, essayer de savoir si ce chemin ou ce sentier est repris comme voirie communale non reprise à l’atlas des voiries vicinales (ce que l’on appelait « voirie innomée » avant le décret relatif à la voirie communale du 6 février 2014).
Étape 3 : Si ce n’est ni l’un, ni l’autre, il reste une possibilité de voir le chemin ou le sentier prendre un caractère public à partir du moment où il a été utilisé pendant plus de trente ans (prescription acquisitive prévue dans le cadre des articles 27, 28 et 27 du décret relatif à la voirie communale). Voir à ce sujet : « Créer, modifier et supprimer des voiries communales par l’usage du public ».
De manière générale, l’entretien des chemins et sentiers vicinaux incombe aux communes. Certaines voies font exception, celles-ci sont stipulées dans les annexes des Atlas des chemins et sentiers vicinaux. Pour les dégradations exceptionnelles ou une remise en état, une participation aux frais de celle-ci peut être exigée auprès des responsables de la dégradation.
La législation permettait déjà implicitement de modifier le symbole du panneau F45 en fonction de la configuration concrète des lieux via l’article 12.12 du Code du gestionnaire.
La loi du 10 juillet 2013 (publiée le 8 août 2013 au Moniteur) a officialisé cette situation en créant, en son article 2, le signal F45b, qui signifie : « voie sans issue, à l’exception des piétons et des cyclistes ». Celui-ci est inséré dans l’article 71 de l’arrêté royal portant sur le règlement général sur la police de la circulation routière. La loi précise également, en son article 3, que le gestionnaire de voirie est libre d’adapter le signal F45b pour expliciter chaque situation locale en la matière.