Tic Tac, c'est le retour de la saison des tiques
Article | Conseils | News |

Tic Tac, c'est le retour de la saison des tiques

Service : Participation et Revendication Public : Particulier Thématique : Mobilité piétonne temps de lecture 3 min 9 sec

Les mesures sanitaires

poussent de nombreux Belges à faire de belles promenades. Mais, la méfiance reste de mise.

Que nous allions dans les bois, les champs, nous allonger sur l’herbe pour un pique-nique… il faut rester vigilant. L’exploration de ces zones naturelles peut, en effet, également comporter le risque caché des infections transmises par les tiques.

Ces maladies, qui affectent les humains et les animaux, sont causées par des agents infectieux lors d’une morsure de tique. La maladie de Lyme est la plus connue et est causée par des bactéries du genre Borrelia.

Il est dès lors important de prévenir la piqûre de la tique…

Les tiques se retrouvent dans les hautes herbes, au ras du sol, dans les arbustes et même dans les arbres, y compris dans votre propre jardin ainsi que dans les parcs.

En raison des risques importants liés aux morsures de tiques, la prévention consiste à éviter de se faire mordre. Enlever les tiques après morsure n’est pas suffisant. De nombreuses tiques passent inaperçues (morsures indolores, larves minuscules, endroits difficiles d’accès tels que cheveux, aisselles, aine, arrière du genou, dos, oreilles, nombril…). De plus, une partie des maladies sont transmises quasi directement à la morsure et le taux d’infection atteint 45 % localement.

En zone à risque, afin d’éviter les morsures, plusieurs recommandations sont de rigueur.  Parmi celles-ci: couvrir le corps avec chaussures fermées et pantalon dans les chaussettes, employer des répulsifs, enlever les vêtements à l’extérieur après la promenade et les laver à 60 degrés, vérifier l’ensemble du corps tout de suite car les tiques se déplacent sous les vêtements parfois plusieurs heures avant de mordre, vérifier l’ensemble du corps le lendemain matin.

…et de savoir ce qu’il faut faire en cas de problème.

Si vous êtes mordus, gardez à l’esprit que ce qui compte, c’est de ne pas faire régurgiter la tique, qui transmettrait alors les agents pathogènes. Il ne faut donc surtout pas presser sur son abdomen, ni employer des produits qui lui font lâcher prise mais qui la font aussi régurgiter (alcool, éther…) mais la tirer vers le haut avec une pression régulière et constante sans l’écraser. Il existe des pinces spéciales à cet effet. Il importe également de désinfecter soigneusement la plaie par après.

Quant à savoir si vous avez contracté une infection, le diagnostic n’est pas nécessairement évident.

L’érythème migrant est le seul symptôme qui permet de diagnostiquer la maladie de Lyme sans faire des analyses complémentaires. Il s’agit d’un anneau rouge sur la peau qui s’étend progressivement à partir de l’endroit de la morsure. En l’absence d’un érythème migrant, d’autres symptômes plus tardifs (paralysie faciale, inflammation des articulations, problèmes cardiaques) peuvent alimenter une suspicion de la maladie de Lyme qui sera vérifiée au moyen d’une prise de sang. La prise de sang détecte les anticorps contre la bactérie Borrelia. S’ils sont présents, ils sont le signe d’un contact récent ou ancien avec la bactérie. La prise de sang n’est véritablement utile que 6 semaines après la morsure de tique” nous renseigne Sciensano.

Il n’y a cependant pas lieu de paniquer outre mesure. En effet :

  • Toute morsure n’est pas infectante (en Belgique seulement 10 % environ des tiques sont infectées).
  • Une tique infectée ne transmet pas nécessairement la bactérie.
  • Une personne infectée ne développe pas nécessairement la maladie.
  • La maladie de Lyme peut être traitée de manière efficace avec des antibiotiques si elle est diagnostiquée à temps.

Sources: Tiquesnet – Sciensano