L’occupation française, hollandaise et l’indépendance de la Belgique
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L’occupation française, hollandaise et l’indépendance de la Belgique

Service : Participation et Revendication Publics : Particulier, Pouvoir public Thématique : Mobilité piétonne temps de lecture 1 min 23 sec

Occupation française

L’occupation française (1795-1814) va léguer à la Belgique une administration des ponts et chaussées et une classification des routes selon leur importance.

Régime hollandais

Ce système sera repris sous le régime hollandais de GUILLAUME D’ORANGE (1814-1830). Les compétences en matière de création et d’entretien des routes seront réparties entre l’Etat et les provinces.

Indépendance de la Belgique

Après la révolution de 1830, la Belgique va engager un vaste plan de développement des réseaux de communication. Les communes vont alors améliorer les chemins vicinaux jusque là négligés.

Le 10 avril 1841, la loi sur la voirie vicinale est créée. Ce fut le point de départ de l’établissement de notre réseau de chemins et sentiers. Cette loi va ordonner la délimitation et le recensement des chemins ainsi que leur inscription dans un atlas. Elle va mettre en place des procédures précises pour la création, la suppression et le déplacement des chemins et sentiers. Elle va également astreindre les communes à veiller à l’entretien de la petite voirie et prévoir l’octroi de subsides pour les réparations de celle-ci.

Les effets de cette loi furent immédiats et des kilomètres de voiries vicinales furent construits. Toutefois, leur qualité laissait souvent à désirer. Leur tracé était sinueux, étroit et leur revêtement peu solide. En 1840, il n’y a encore que 3.040 km de chaussées vicinales. Dix ans plus tard, on en compte 6.376 dont un tiers empierrés.

Source: La voirie vicinale – Un patrimoine à valoriser, des chemins à vivre – Isabelle Dullaert – UCL – 1993/1994